Plus d’un millier de logements neufs à Toulouse Jolimont
Edition du 22/02/2016
Le site de l’ancien CEAT de Toulouse, derrière la butte Jolimont, va accueillir plus d’un millier de logements neufs, devenant l’un des plus importants projets urbains de la ville rose.
Après des discussions entamées en 2011, puis la signature officielle d’un protocole de vente par l’Etat de ce terrain de plus de 13 hectares en 2014, voilà une nouvelle étape pour l’un des plus importants projets urbains de la ville rose.
L’ancien CEAT va laisser place à plus de 1 100 logements neufs, dans un quartier Jolimont / Guillaumet en plein centre de Toulouse. Le maire toulousain a présenté un nouveau projet, qui donnera lieu à un nouvel accord avec l’Etat.
A 2.5 km de place du Capitole, à proximité de la gare Matabiau et de deux stations de métro, l’ancien Centre d’Essais Aéronautiques de Toulouse, inoccupé depuis 2015, va devenir un quartier mixte dynamique avec commerces, équipements sportifs et publics et logement neufs.
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1 150 logements neufs aux typologies variées
Précisément, sur 38 000 m², le projet immobilier prévoit 45 % de logements sociaux et 55 % de logements en accession dont 10 % en prêt social à l’accession pour un total de 1 150 lots.
Même si la phase de concertation, qui débute seulement avec les riverains, doit préciser la nature des équipements souhaités, le futur aménageur va imaginer un projet immobilier avec 20 % de la surface totale dédiée aux équipements publics, soit sur 4 180 m², mais aussi 5 820 m² d’équipements sportifs couverts, 6 500 m² d’activités tertiaires, 2 500 m² de surfaces commerciales, 2 000 m² de services.
Un calendrier précis jusqu’en 2019
Après la concertation, l’appel d’offre devant désigner le futur aménageur sera lancé durant l’été. Puis, place au montage de création de la ZAC, Zone d’Aménagement Concerté. La démolition des anciens bâtiments, sauf le bâtiment art déco Lemaresquier, ex Isae, qui sera préservé, doit avoir lieu en 2018. Les premières livraisons de logements neufs pourraient intervenir dès 2019, pour se poursuivre pendant une dizaine d’années.
A noter que les bâtiments de l’école d’ingénieurs Ensica qui a déménagé pour le campus de Rangueil et qui ne font pas partie de la vente entre l’Etat et Toulouse Métropole, pourraient désormais accueillir la Toulouse Business School, afin d’affirmer encore davantage la mixité de ce nouveau quartier.
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